qui n' à jamais pêché la crevette ?
enfants ou adultes
en vacances sur les côtes bretonnes
( image du net merci )
mais c'était aussi un métier autrefois
et tout un art
(une de mes tantes était bonne pêcheuse )
Chaussées de sandales en caoutchouc,
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nous sommes dans les années 1930-1940, jambes nues,
vêtues des traditionnels cirés jaunes et d’un vague cotillon,
nos pêcheuses opéraient à la pointe du Roselier ( baie de ST Brieux )
et autour de l’épave du « Postillon »2
quand le coefficient de marée s’élevait,
sachant que par morte-eau,
en l’absence de courant la pêche s’interrompait.
Quand le bord de l’eau était limoneux et de couleur jaune,
la pêche était meilleure ce qui justifiait ces mots d’une connaisseuse,
« la mer a besoin d’ieau »,
image du net (merci )
autrement dit les alluvions apportées par l’eau de pluie diminuaient la visibilité
et les crevettes tant convoitées n’étaient plus en mesure de voir avancer vers elles
les pêcheuses et leur piège mortel.
Quoiqu’il en soit, deux heures environ avant l’étale de basse mer,
« le bas », nos « chièvrouses »
arpentaient l’estran en quête de « chièvres »
poussant leur havenet dont la planche formant la base du triangle
raclait le fond de l’eau délogeant au passage,
outre les crevettes ensablées, petites plies ou petites soles